Le chauffage d’appoint est destiné à améliorer ponctuellement le confort thermique des utilisateurs. Autrement dit, l’équipement est censé fonctionner sur de courtes durées et compléter localement les effets du chauffage central. Vous ne devez pas pour autant négliger la consommation de ce type d’appareil. En effet, ces dispositifs sont souvent énergivores, car ils n’ont pas été conçus pour un usage soutenu.
Que consomme un chauffage d’appoint ?
Si vous souhaitez utiliser un chauffage d’appoint, vous devez prêter attention à la consommation énergétique de chaque appareil. Ce facteur détermine effectivement le coût réel de l’installation. Il convient par ailleurs d’éviter toute surconsommation, dans un contexte de hausse des prix de l’énergie. En cas d’erreurs d’appréciation, vous risquez à la fois d’alourdir vos dépenses et d’aggraver votre impact climatique.
Les radiateurs électriques soufflants font partie des dispositifs consommant le plus d’énergie. En effet, ils chauffent au maximum de leur puissance sur toute la durée d’utilisation. Un appareil de 2 000 W consomme donc 2 kW en une heure, contre 1 kWh pour un radiateur fixe. Avec un radiateur à inertie, vous pourrez réduire cette consommation grâce au stockage et à la restitution des calories après la chauffe.
L’énergie consommée est plus modérée, si vous envisagez d’utiliser un chauffage d’appoint au gaz. Pour ce type d’appareil, la puissance de chauffe varie entre 1 000 et 3 000 W. Vous pouvez néanmoins chauffer une pièce à partir de 100 W au mètre carré. De ce fait, un dispositif de 1 000 W suffit amplement dans la majorité des cas. Il consomme environ 250 g de butane par heure en moyenne. Vous pourrez donc vous chauffer durant environ 40 heures avec une bouteille de 10 kg.
Est-ce vraiment intéressant de l’utiliser à la place de votre chauffage habituel ?
Vous êtes supposé utiliser un chauffage d’appoint dans le cadre de sa véritable fonction, à savoir compléter votre installation principale. Il s’agit d’ailleurs du sens du terme « appoint » (complément). Ainsi, les fabricants n’ont pas conçu ces dispositifs pour remplacer une installation de chauffage central. Cette approche est notamment perceptible à travers leurs consommations d’énergie peu rentables sur la durée.
Seul le poêle à granulés représente un mode de chauffage économique sur le long terme. Il peut même être intéressant de l’utiliser à la place de votre système actuel. Comme chauffage principal, l’appareil consomme en moyenne 1 kg de pellets par heure, soit environ 2 tonnes par an. Les dépenses annuelles sont ainsi raisonnables, sachant qu’un sac de granulés (15 kg) coûte moins de 5 euros. Vous devez toutefois supporter un investissement initial assez conséquent pour l’appareil et la pose.
Vous devez d’ailleurs prévoir des travaux pour l’évacuation de la fumée et du temps pour l’entretien au quotidien. Il faudra vérifier régulièrement et nettoyer les conduits, si nécessaire. Cela dit, les modèles électroniques sont programmables et pratiques. Les poêles mécaniques ont, en revanche, tendance à être moins évidents à trouver, à utiliser et à entretenir. Néanmoins, ils sont plus abordables par rapport à la version nécessitant de l’électricité.