Le chemsex, une pratique en vogue dans certaines communautés, suscite des inquiétudes croissantes en raison de ses conséquences potentiellement graves. Cette combinaison de substances et de rapports sexuels peut entraîner des risques sérieux pour la santé. Il faut une prise de conscience urgente afin d’éviter les risques de cette pratique.
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ToggleSexe et différentes drogues pendant plusieurs heures
Selon BFM TV, l’humoriste Pierre Palmade a été impliqué dans un accident après avoir passé plus de 24 heures à faire la fête. Il était avec quatre autres personnes chez lui à Dammarie-les-Lys, à consommer des drogues de type ‘chemsex’ par injection.
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Le chemsex, fusion des mots « sex » et « chems » pour chemicals, est apparu en France au milieu des années 2000. Il connaît un essor marqué depuis les années 2010. Cette pratique est née dans les milieux gays libertins des années 1990 aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Elle consiste à mêler prise de drogues et rapports sexuels pendant des heures, voire des jours, souvent avec plusieurs partenaires.
Les drogues utilisées, qu’elles soient sniffées, avalées, insérées dans la partie anale ou injectées par voie intraveineuse, sont généralement :
- des cocktails de cathinones ;
- GHB (la drogue du violeur) ;
- cocaïne ;
- MDMA ;
- kétamine ou méthamphétamine.
Ces substances de synthèse promettent une sexualité extatique en coupant la faim et le sommeil.
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Les conséquences du chemsex
Sous l’emprise du chemsex, les individus risquent de développer rapidement une dépendance. La pratique peut entraîner des conséquences psychosociales graves telles que :
- la dépression ;
- les troubles psychiatriques ;
- l’isolement social ;
- une incapacité à ressentir du plaisir sexuel sans drogue.
Ils peuvent également expérimenter des blackouts dangereux qui les exposent à des rapports sexuels non consentis et à des actes de violence entraînant des blessures.
De plus, ces personnes peuvent oublier les mesures de protection contre les infections sexuellement transmissibles. L’usage de préservatifs ou la prise de traitement prophylactique pré-exposition (PrEP) contre le VIH est totalement absent sous l’influence des drogues. La recrudescence des contaminations observée a alerté les médecins, en particulier concernant les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH). En France, environ 20 % de cette population, soit de 100 000 à 200 000 personnes, pratiquent le chemsex.
Cependant, les milieux hétérosexuels libertins et les jeunes ne sont pas non plus épargnés par cette pratique en expansion. Le Pr. Amine Benyamina, confirme dans son récent rapport pour le ministère de la santé qu’il semble y avoir une propagation dans d’autres sous-populations.
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Le chemsex représente une réalité alarmante avec des risques graves pour la santé et même la vie des individus impliqués. Il urge de sensibiliser sur ces dangers, de fournir un soutien aux personnes concernées et d’encourager des alternatives plus sûres et saines pour la sexualité.