LifestyleDécès d'un collègue : comment accompagner la famille ?

Décès d’un collègue : comment accompagner la famille ?

Le décès d’un collaborateur est l’une des rares situations auxquelles une entreprise ne peut être préparée. Quand cela survient, il faut non seulement y faire face, mais surtout, manifester sa présence auprès des proches du défunt. Si vous êtes victime d’une telle situation, découvrez ici comment accompagner la famille d’un collègue décédé.

Rédigez une lettre de condoléances de soutien

Déni, souffrance, insomnie, perte d’envie : chacun vit le deuil d’un proche à sa façon. Dans ces moments difficiles, vous pouvez soutenir la famille éplorée par une lettre de condoléances.

Les intérêts de rédiger une lettre de condoléances

La rédaction d’une lettre est une pratique traditionnelle utilisée depuis de nombreux siècles pour annoncer les vœux de condoléances. À ce jour, elle demeure le support privilégié pour exprimer son soutien après le décès d’un proche. C’est une note qui relate avec sincérité votre état d’esprit actuel ainsi que les sentiments qui vous animent. Elle est très employée dans les familles aristocrates conservatrices. Dans la société française, exprimer ses condoléances par une lettre est synonyme de profond respect et de considération envers le défunt et ses proches.

La lettre de condoléances vise à exprimer principalement votre assistance. Elle rappelle l’importance de la personne décédée sur son lieu de travail. Elle comporte uniquement des mots chargés d’affection qui permettent de saluer la mémoire du défunt. Par ce message, vous manifestez ainsi votre présence aux côtés de la famille éplorée. C’est une marque d’attention importante qui solidifie les relations sur le long terme. Pour les obsèques, les proches n’auront aucun mal à vous faire parvenir les programmes. De même, s’ils ont besoin d’aide, ils savent qu’ils peuvent compter sur votre bienveillance.

Comment rédiger cette lettre ?

L’objectif est de trouver le moyen d’exprimer sa douleur sans attrister ou blesser les proches du défunt. Pour cela, adressez-vous directement à la personne la plus proche de votre ex-collègue. Il peut s’agir de sa femme, de son conjoint, de ses enfants, de ses parents ou de sa fiancée. Dans vos écrits, évitez les tournures compliquées qui tendent à masquer le but du message. Une lettre au ton sobre et sincère est idéale pour témoigner votre tristesse.

Les premiers mots du message sont destinés à saluer le destinataire de la lettre. Ensuite, exprimez la douleur que cette perte vous inflige. Pour le cas d’un collègue, on peut mentionner, par exemple, la difficulté de ne plus le rencontrer tous les matins au service. C’est le moment pour vous de préciser l’importance de cette personne dans votre environnement de travail.

Si possible, marquez la lettre par quelques anecdotes. Utilisez des tons joyeux pour évoquer les beaux souvenirs que vous avez en commun avec le défunt. L’excès d’émotions négatives n’aidera pas la personne endeuillée à sortir de sa solitude. Votre lettre doit exprimer la preuve de votre empathie et montrer à la famille que vous êtes disponible au besoin.

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Servez-vous des formules sur le web

Certains sites web nous proposent une multitude de formules et de messages pour rédiger une lettre de condoléances qui respecte les normes. Choisissez ce qui se rapproche le plus de votre cas. Cependant, nous vous conseillons d’éviter de reprendre exactement les écrits proposés par ces sites.

Servez-vous plutôt des exemples de textes disponibles pour rédiger une lettre qui s’adapte à votre cas. Trouvez les mots justes qui réconfortent, apaisent les douleurs et donnent de l’espoir. Certains sites proposent des formules pour amis intimes, collègues simples et collègues proches. Les employeurs peuvent aussi trouver des templates de lettres de condoléances pour affirmer leur soutien à la famille de leur employé décédé.

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Accompagnez le deuil et soyez à l’écoute

Le deuil reste une phase difficile à gérer pour tout le monde. On ne s’y prépare jamais comme il le faut, même pour les personnes les plus courageuses. Dans le cas de la perte d’un collègue de travail, il est important que ses proches ressentent votre présence dans cette période. Pour cela, il faut rester à l’écoute de la personne endeuillée, lui proposer des sorties, l’aider à se libérer, savoir choisir ses mots…

Choisissez vos mots avec soin

Il n’est pas facile de trouver la meilleure attitude à adopter en présence d’une personne endeuillée. Doit-on sourire ? Doit-on rester silencieux ? Que peut-on dire sans donner l’impression d’une personne antipathique ? Face à ce torrent d’interrogations, nous vous recommandons de rester naturel. Adoptez une attitude calme et rassurée vis-à-vis de la famille éplorée.

En ce qui concerne les mots à prononcer, tout dépend de la nature de votre relation avec le défunt. Si vous étiez proches, alors vous avez la possibilité d’engager une petite discussion avec les personnes endeuillées. Au cas où il s’agit simplement d’un collègue, limitez-vous aux mots formels de condoléances.

Soyez présent

La phase la plus importante du deuil commence après l’inhumation. C’est à ce moment que les proches du regretté se rendent compte de son départ et du vide que cela crée au quotidien. Ils ne l’expriment peut-être pas, mais ils ont besoin de la compagnie d’une personne bienveillante. Vous n’êtes pas obligé de leur rendre visite constamment. Le but est de manifester votre présence à leurs côtés d’une façon plus raisonnable. Pour cela, envoyez des messages, prenez des nouvelles, restez accessible et programmez des plans de visite une à deux fois par semaine si possible.

Soyez à l’écoute

Une personne en deuil a besoin de s’appuyer sur des piliers psychiques capables de lui remonter le moral. Elle a besoin d’extérioriser ses ressentis, ses pensées et sa tristesse. Votre présence à ce moment est vivement souhaitée pour l’aider à décharger ses émotions. Au début, ce n’est pas évident qu’elle se confie immédiatement.

Mais, au fil du temps, il est possible qu’elle se libère peu à peu. Abstenez-vous de tout jugement pendant qu’elle s’exprime. De même, vous ne devez pas la prendre en pitié, elle risque de se sentir pathétique. Laissez-lui le temps de s’exprimer et répondez aux questions posées dans la neutralité. Le deuil peut durer plusieurs semaines, voire des mois pour les personnes très fragiles.

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Proposez des activités de distraction

Cette idée est uniquement réservée aux personnes proches de la famille du défunt. Dans le cas du décès d’un collègue, si vous entreteniez une relation amicale avec ce dernier à la connaissance de tous, vous pouvez alors proposer des sorties de détente. Les pique-niques, les visites touristiques, les jeux de société et même les balades au parc sont des exemples de distractions. Les activités proposées peuvent avoir un lien avec le défunt. L’idéal est de faire en sorte que les participants oublient leur chagrin durant quelques heures pour passer de bons moments.

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Imposez vos limites

Sachez définir les limites du soutien que vous mettez en place pour accompagner l’entourage de votre collègue décédé. Certes, vous devez être présent, mais cela ne signifie pas que vous devez vous imposer dans leur quotidien. Les personnes éplorées ont parfois besoin d’un minimum d’espace et de solitude pour faire le deuil et aller mieux. Ainsi, dans votre démarche de soutien, il est important de discerner les dimensions dans lesquelles vous pouvez être utile.

De même, si vous sentez que vous avez atteint un point d’épuisement, sachez prendre vos distances. Ne culpabilisez pas de le faire savoir à la personne endeuillée. L’aide apportée ne doit pas être pesante pour vous et pour elle. Adoptez toujours une attitude sincère.

Proposez de l’aide à la famille

Que ce soit pour les formalités administratives ou pour la préparation des obsèques, la famille éplorée a besoin d’aide à divers niveaux.

Les démarches administratives

En plus de gérer le deuil convenablement, les proches d’un défunt sont tenus de mener les démarches administratives imposées par la loi. Vous pouvez les aider à déclarer la mort à la mairie de la ville afin d’obtenir un acte de décès.

Dans la même optique, vous avez aussi la possibilité de les aider à faire une déclaration auprès de la sécurité sociale. Si la personne décédée est enregistrée dans la base de données, cela permet de bénéficier d’une subvention pour les obsèques.

Pour ce qui est des actifs du défunt, il est important d’enclencher les démarches nécessaires pour leur mise en sécurité. La famille doit faire une déclaration auprès des banques et des assurances (vie et obsèques). Cependant, vous n’êtes pas autorisé à mener de telles démarches sans l’autorisation des proches du défunt. Si possible, faites-vous accompagner par un membre de la famille ou par un autre collègue.

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Les démarches des obsèques

La préparation des obsèques se fait en plusieurs étapes. En tant qu’ami ou collègue du disparu, votre aide peut être précieuse lors de la rédaction des avis de décès et des faire-part. C’est une tâche chronographe qui peut se révéler compliqué pour une personne qui vit un moment difficile. Avec son accord, vous pouvez entièrement prendre en charge l’édition et le transfert des faire-part pour lui alléger la charge.

D’un autre côté, vous pouvez aussi aider à choisir le funérarium idéal pour s’occuper des obsèques de votre collègue. Tenez compte du budget de la famille, de leurs attentes et du lieu de la cérémonie. Dans cette catégorie, il y a aussi l’achat de fleurs, le cercueil idéal ainsi que les dragées à partager. Si une réception a été prévue, votre aide est vivement requise pour trouver le traiteur idéal et la logistique nécessaire.

Par ailleurs, quant au choix du lieu et de la date des funérailles, cette décision revient à la famille éplorée. Votre avis est nécessaire seulement si l’on vous pose des questions.

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