Après un premier opus en 2020 et un second en avril dernier, la plateforme Netflix s’apprête à reconduire une nouvelle fois la production de 365 Days. Cette annonce qui réjouit certains est également synonyme d’une nouvelle vague de contestations. Car ce qui sera bientôt une trilogie cinématographique fait partie de l’un des contenus les plus controversés sur la plateforme. Une mauvaise publicité sur laquelle compte néanmoins surfer une nouvelle fois le réseau américain pour faire de la deuxième suite de 356 Days, un nouveau succès commercial.
The Next 356 Days attendu sur la plateforme Netflix dans trois mois
En perte de vitesse depuis le début de l’année, la plateforme américaine de vidéo à la demande semble coûte que coûte décidée à retrouver sa croissance d’antan. Une volonté qui semble aujourd’hui la pousser à faire fi de quelques considérations éthiques et des revendications de certains de ses abonnés. Ainsi, la sulfureuse saga 365 Days, considérée par d’aucuns comme faisant l’apologie du viol est prévue s’agrandir avec l’arrivée d’une nouvelle production.
De quoi lui faire devenir une trilogie de films dans le genre drame érotique à l’instar de la saga Les 50 nuances de Grey. S’il a fallu au public attendre deux ans entre la sortie du volet 1 (365 dni) et du volet 2 (365 Jours : Au lendemain), le réseau Netflix a déjà annoncé que le suspense serait moins long concernant l’arrivée de la troisième production. Une production qui, sauf changement de dernière minute, sera diffusée par le géant du streaming Netflix à partir du 19 août prochain.
L’occasion donc de retrouver différentes facettes de la relation amoureuse, tumultueuse et éminemment marquée par une sexualité débridée entre Massimo et Laura. Deux personnages interprétés à l’écran par Michele Morrone et Laura Torricelli.
À quoi doit-on s’attendre comme nouveaux reproches à propos du troisième film 365 Days après deux productions sévèrement décriées ?
Franchise cinématographique d’origine polonaise, 365 Days a longtemps fait l’objet de critiques à l’occasion de ses dernières sorties pour plusieurs raisons. Dans un premier temps, la pluralité des scènes érotiques dans le film cause problème. Un aspect qui rend la consommation de ce contenu audiovisuel inadaptée à un public jeune ou carrément interdit de visionnage dans certaines régions très conservatrices.
Dans un second temps, ce sont les thématiques qui sous-tendent les scènes érotiques des productions 365 Days qui choquent encore plus une grande partie de ses détracteurs. Dans le premier opus, il était question de viol et de pratiques sadomasochistes. Quant au deuxième volet, il a été le centre de pratiques d’infidélité sexuelle.
Pour le troisième volet, même si on en a encore appris très peu sur le prochain synopsis, il est déjà possible de parier sur le fait qu’il aura encore plus de sexe et plus de pratiques condamnées par la morale.
Une production cinématographique inspirée d’une série de bouquins écrite par une femme
Pour ceux et celles qui se sont toujours demandé l’origine créatrice d’une telle fiction érotique, il est à retenir que 365 Days dans un passé récent n’était encore qu’une trilogie d’ouvrages. Des ouvrages écrits par l’écrivaine polonaise Blanka Lipińska. Une femme de 36 ans qui avoue s’être quelques peu inspirée de son expérience personnelle dans l’écriture de tels récits.
Le premier tome de sa série d’histoires a été écrit en 2014 avant d’être publié en 2018. Le deuxième tome est sorti par la suite en 2018 également avant un troisième tome publié en 2019. Bien avant le succès de leur adaptation cinématographique, les histoires de Blanka avaient déjà réussi à captiver de nombreux lecteurs et à ériger ses œuvres en de véritables bestsellers. Pour les plus curieux concernant la sortie prochaine du troisième film sur 365 Days, une lecture du troisième tome pourrait d’ailleurs vous mettre sur la bonne voie.