Sortie cinéma 22 juin : découvrez 5 films qu’il ne faut pas manquer !

Le moment tant attendu pour tous les cinéphiles est arrivé. Depuis l’annonce d’Edouard Philippe à propos de la 2e phase du plan de déconfinement sanitaire, la date de réouverture de vos cinémas est enfin déterminée : le 22 juin. Quels films faut-il voir en priorité ? En voici 5 à ne surtout pas rater en ce 22 juin !

Invisible Man

Réalisé par Leigh Whannell, Invisible Man suit l’histoire de Cecilia Kass (Elisabeth Moss) et de son mari Adrian Griffith (Oliver Jackson-Cohen), scientifique riche et brillant. Effrayée et violentée par un mari tyrannique et brutal, la jeune femme s’enfuit en pleine nuit pour trouver refuge chez sa soeur Emily (Harriet Dyer). Deux semaines passent et Cecilia apprend qu’Adrian lui a légué une importante somme d’argent à la suite de son suicide. Une suite d’incidents la mettant en danger, elle et sa famille, vont la faire douter de la mort de son mari. Harcelée, malmenée et prise pour folle, Cecilia devra survivre à l’invisible dans ce film fantastique, horrifique et angoissant.

L’ombre de Staline

Nous sommes en 1933. Gareth Jones (James Norton) est un jeune journaliste indépendant. Ambitieux, il obtient pour la première fois une interview avec Adolf Hitler, fraîchement nommé chancelier. Il souhaite rapidement faire de même avec Staline et s’entretenir avec lui du “miracle soviétique” dans un pays ruiné. Parvenu à Moscou, Gareth ne peux plus compter sur ses contacts occidentaux et son intermédiaire. Poussé à s’intéresser à “l’or ukrainien” qui financerait ce miracle, le jeune homme fuit le pays vers des découvertes qu’il n’aurait jamais imaginées.
Réalisé par la polonaise Agnieszka Holland, ce film dramatique retrace le génocide ukrainien, qui fit des millions de morts sous Staline de 1932 à 1933 : l’Holodomor (“extermination par la faim” en ukrainien).

La bonne épouse

Paulette Van Der Beck (Juliette Binoche) tient l’une des dernières écoles ménagères de bonnes manières pour femmes, avant leur disparition totale en 1970. Elle y enseigne avec vigueur comment devenir une bonne épouse et une femme respectable à des jeunes filles, épaulée par Gilberte (Yolande Moreau) et la soeur Marie-Thérèse (Noémie Lvovsky). Le jour où elle se retrouve veuve et ruinée, sa vision de la vie et de la condition féminine vont être remises en question. Le souffle de la rébellion de mai 68 et son premier amour André Grunvald (Edouard Baer) qui revient la courtiser vont l’éveiller à la liberté et à l’émancipation féminine.

Le réalisateur Martin Provost livre ses motivations pour la création de ce film :

La Bonne Épouse est certainement le film qui me ressemble le plus. C’est mon film le plus libre, mais aussi peut-être, et contrairement aux apparences, le plus engagé. »

Radioactive

Auteure de bande-dessinée, Marjane Satrapi, réalise un film poignant sur l’histoire des pionniers Marie Sklodowska (Rosamund Pike) et son futur mari, Pierre Curie (Sam Riley).
Nous découvrons la vie d’une scientifique passionnée et visionnaire au début du 19ème siècle, dans une société représentative de la domination masculine. La découverte majeure de Pierre et Marie Curie sur la radioactivité vont les mener à une renommée internationale et leur fera remporter deux prix Nobel. Devant poursuivre ses recherches seule suite à un dramatique accident, Marie affirme à son futur époux : “Je trouverais moi-même”, à l’image de son credo et de son orgueil tout au long de cette fresque :

“C’est mon combat et je le remporterais.”

Alternant entre sexisme de la part de ses contemporains et orgueil intellectuel, l’ambivalence de ce personnage apporte de l’authenticité à ce biopic.

De Gaulle

La France panique en mai 1940 : la guerre fait rage. Les allemands avancent vers Paris alors que l’effondrement de l’armée française et du gouvernement politique est lancé.

Yvonne (Isabelle Carré) et Charles de Gaulle (Lambert Wilson) font face aux événements mais le couple doit momentanément se séparer. Premier soutien de son mari, Yvonne prend la route de l’exode avec leurs trois enfants en juin 1940. Tout juste nommé général, Charles rejoint Londres pour faire entendre la voix de la Résistance. Il ne saurait s’avouer vaincu.

Le réalisateur français Gabriel Le Bomin a expliqué le choix temporel de cette épopée historique sur la vie du général de Gaulle :

Ce qui nous a intéressé c’est le de Gaulle « illégitime » : l’homme de juin 1940, celui qui dit « non ». C’est sans doute le moment de sa vie où il est le plus fragile, le plus intéressant donc le plus humain…”

Parmi tous les films reportés à cause du Covid 19, en voici 5 à ne pas manquer. Français, américain, polonais ; thriller, comédie ou biopic : il ne vous reste qu’à choisir.