Quelles précautions prendre avec les antalgiques ?

Les antalgiques sont des médicaments antidouleur. Le plus connu reste le Doliprane, bien qu’il existe différentes catégories d’antalgiques. Un mal de tête, de ventre, ou une douleur musculaire nous pousse à consommer des antidouleurs comme le Doliprane. Pourtant, il faut savoir à quelle dose les antalgiques représentent un risque pour votre santé. Voici le guide des antalgiques pour vous soigner en toute sécurité.

Quelles sont les différentes catégories d’antalgiques ? 

On peut classer les antalgiques en 4 catégories. On parle alors d’antalgiques de palier 1,2, ou 3. La quatrième catégorie concerne des médicaments qui sont à l’origine dédiés à d’autres pathologies, mais qui peuvent aider à soulager des douleurs comme les migraines ou les douleurs neuropathiques. C’est l’OMS qui est chargée de classer les médicaments antidouleur. 

  • Palier 1, les antalgiques périphériques non opioïdes : il s’agit des médicaments destinés aux douleurs légères. On dit qu’ils sont périphériques puisqu’ils agissent au niveau local et n’ont aucun effet sur la transmission des signaux de douleur. Dans cette catégorie, on retrouve l’aspirine, le paracétamol, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, le néfopam disponible en injection et la floctafénine.
  • Palier 2, les antalgiques opioïdes faibles : ces antalgiques opioïdes ou morphiniques agissent directement sur le système nerveux central. Ils sont prescrits en cas de douleur modérée ou sévère lorsque les analgésiques de palier 1 ne sont pas suffisants. Ce type d’analgésique contient une substance opioïde et une substance contenue dans les analgésiques de palier 1. Ici, on peut citer le Tramadol, la codéine et la dihydrocodéine.
  • Palier 3, les analgésiques opioïdes forts : lorsque les deux premières solutions ne sont pas efficaces, on passe aux antalgiques de palier 3 qui sont destinés aux douleurs intenses. La morphine, la buprénorphine, l’hydromorphone, la nalbuphine, l’oxycodone, la péthidine sont des molécules qui appartiennent à cette catégorie.
  • Enfin, la quatrième catégorie comprend tous les médicaments psychotropes comme certains antidépresseurs, certains neuroleptiques ou anxiolytiques et même certains antiépileptiques. En effet, les spécialistes ont découvert que des traitements peuvent être détournés pour soulager les douleurs. Les effets secondaires sont toutefois plus importants.
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Quels risques peut-il y avoir ? 

Aujourd’hui, prendre du paracetamol peut sembler anodin. C’est même un geste quotidien pour de nombreux Français. Pourtant, les antalgiques, même ceux de palier, représentent des risques. Lorsqu’ils sont prescrits par un professionnel, et que vous respectez la fréquence entre chaque prise et le bon dosage, les risques sont écartés. Néanmoins, l’automédication peut causer des dégâts. En fonction de votre santé et de vos antécédents, vous pouvez d’une part avoir des interactions médicamenteuses indésirables. D’autre part, vous pouvez négliger le dosage et ainsi abîmer vos organes comme les reins et le foie. 

Quant aux analgésiques de palier 2 et 3, ainsi que les médicaments psychotropes, ils sont soumis à prescription médicale. Ces derniers présentent un risque majeur : l’accoutumance. En effet, votre organisme s’est habitué aux substances et vous pouvez subir un effet de manque lorsque vous devez arrêter le traitement. N’hésitez pas à en parler à votre médecin.

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Quelles recommandations pour la prise d’antalgique ?

Il existe des règles à respecter lorsqu’on prend des antalgiques, pour éviter les surdosages. En cas d’automédication, privilégiez la prise de paracétamol. C’est l’antalgique le plus courant et celui qui présente le moins de risque. En revanche, il faut savoir qu’un surdosage de paracétamol peut être fatal et créer une insuffisance hépatique. Pour une prise de paracétamol, il faut commencer toujours par la dose la plus faible. Puis, vous pourrez ajuster le dosage au fur et à mesure, selon les effets ressentis. 

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Il est essentiel de lire la notice pour connaître l’intervalle à respecter entre les prises. Pour le paracétamol, c’est 4 h à 6 h. Vous devrez également vous renseigner sur la dose maximale journalière à ne pas dépasser. Bien que cela tombe sous le sens, ne buvez pas d’alcool alors que vous êtes sous traitement. Qui plus est, dans le cas où vous suivez un traitement sur le long terme, il est nécessaire de demander l’avis d’un professionnel. Si votre médecin n’est pas disponible, rendez-vous en pharmacie. Les pharmaciens peuvent vous indiquer s’il y a un risque d’interaction médicamenteuse.

Avant toute prise d’antalgique que vous ne connaissez pas, veillez à ne pas présenter de contre-indication. Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) ont tendance à sembler inoffensifs, mais il existe de nombreuses contre-indications (insuffisance cardiaque ou rénale, allergies aux AINS, varicelle, asthme, troubles de la coagulation, etc).

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