En un an seulement, le coût des granulés a été multiplié par deux. La députée Anne-Laure Blin demande au gouvernement de trouver des solutions pour aider les propriétaires de poêles ou de chaudières à granulés.
Le chauffage aux pellets
Alors que la saison hivernale commence, les ménages qui utilisent un chauffage à granulés sont confrontés à un problème important en France. En effet, si, en 2021, le coût des pellets pour une tonne conditionnée en sacs de 15kg variait de 300 à 350 euros mais cette année, il se situe entre 600 et 700 euros. En réponse à la hausse des prix la députée Les Républicains du Maine-et-Loire, Anne-Laure Blin a écrit un mail au ministre de la Transition écologique, Christophe Bechu. Cela en date du 2 octobre, d’après le site actu.fr. Elle demande des mesures pour résoudre la pénurie actuelle et l’augmentation rapide du coût des granulés pour les poêles et les chaudières.
Augmentation des prix et pénurie
Généralement, les consommateurs se procurent des en sacs. Cette année, la quantité que les clients peuvent acheter a été restreinte par les détaillants, car certains font face à des ruptures de stocks. Par exemple, le magasin de bricolage situé dans le sud du Morbihan a vendu tous ses sacs de pellets en quelques heures, alors qu’il n’est livré qu’une fois toutes les deux semaines. Même si le prix du sac a été divisé par deux, en passant de 4,30 euros à 8,49 euros, cela n’empêche pas les consommateurs de se procurer ce produit vital dans différents magasins. Le problème est que les magasins ne fournissent pas assez de détails concernant les délais et les jours de livraison.
Si vous n’avez pas le temps de vous rendre tous les jours dans les magasins, la meilleure solution consiste à appeler pour savoir quand la livraison sera programmée. En outre, il n’est plus possible de passer une commande en ligne ou par internet.
Le gouvernement assumerait-il sa propre responsabilité ?
Ces dernières années, le nombre de ménages équipés de chaudières à granulés et de poêle n’a cessé d’augmenter. À son tour, la demande de pellets a considérablement augmenté. La députée Anne-Laure Blin engage la responsabilité du gouvernement, poussant les ménages à choisir ce type de chauffage plutôt qu’un autre, en proposant des incitations économiques tel que le prix de l’énergie ou le crédit d’impôt comme motifs. Les Français ont commencé à s’intéresser au programme MaPrimeRenov proposé par le celui-ci, pensant que ce type de chauffage pouvait être plus abordable que l’électricité ou le gaz. Aujourd’hui, ils sont confrontés à un problème inattendu avec le coût des pellets, qui a augmenté d’un tiers en l’espace d’un an.
Des mesures qui s’appliquent à tous
Anne-Laure Blin a été interpellée à plusieurs reprises sur l’augmentation du coût des pellets. Selon elle, le gouvernement ne s’est pas encore penché sur la question, alors que des mesures ont été mises en place pour réguler le chauffage électrique et au gaz. Les ménages qui utilisent ces deux formes d’énergie pour se chauffer peuvent bénéficier de l’extension du bouclier tarifaire pour des augmentations de tarifs allant jusqu’à 15 %. Une subvention de 100 à 200 euros pourrait également être accordée aux ménages qui utilisent du fioul. La députée a déclaré lors de son appel » qu’il était essentiel que des mesures appropriées soient mises en place pour tous les citoyens français (particuliers et entreprises) quelles que soient les sources d’énergie. Pour le moment, il n’y a pas encore eu de déclaration du ministère de la transition écologique a été publié par le ministère de la transition écologique sur la question, cependant il existe des options pour aider les familles. Par exemple, fournir un granulé incitatif d’un montant de 250 EUR, comme en Belgique, ou réduire la taxe à 5 pour cent pour les granulés de bois, comme nos voisins l’Espagne et la Croatie et la Croatie. Affaire à suivre…