M. May demande instamment au Parlement d’approuver son nouvel accord brexit et donc de tourner la page dans le message du Nouvel An qu’il adresse au Parlement.

Le Royaume-Uni pourrait ouvrir un nouveau chapitre en 2019 si le Parlement soutient l’accord du brexit que le gouvernement a conclu avec Bruxelles, le Premier ministre britannique, la conservatrice Theresa May, a déclaré dans son message de fin d’année.

Les décision

Dans les prochaines semaines, les députés doivent prendre une décision importante. Si le Parlement soutient le pacte, le Royaume-Uni peut tourner la page, a déclaré le Premier ministre dans un discours télévisé. Début décembre,

May a décidé de reporter le vote sur son pacte à la Chambre des communes en l’absence d’une majorité suffisante pour l’approuver et espère obtenir de nouvelles concessions de Bruxelles avant de le présenter à nouveau aux parlementaires le 9 janvier.

Une porte-parole de Downing Street, le bureau officiel du chef du gouvernement, a assuré que le mois de mai a maintenu des contacts ce Noël avec d’autres dirigeants européens, bien qu’il y ait encore du travail à faire pour obtenir les garanties juridiques et politiques supplémentaires que Londres exige.

Le Premier ministre espère obtenir des éclaircissements de Bruxelles sur le mécanisme de sauvegarde destiné à éviter une frontière en Irlande du Nord après la brexit, une clause que les conservateurs critiques de l’accord de mai estiment pouvoir maintenir le Royaume-Uni dans les structures européennes pendant des années.

Le référendum (sur le brexit) de 2016 a causé la division, mais nous voulons tous ce qu’il y a de mieux pour notre pays, alors 2019 sera peut-être l’année où nous mettrons de côté nos différences et où nous avancerons ensemble vers une relation nouvelle et solide avec nos voisins européens, a déclaré le dirigeant conservateur dans son message de fin d’année.

A adopté une motion de confiance

May a adopté ce mois-ci une motion de confiance demandée par ses collègues du Parti conservateur, bien qu’il puisse encore faire face à une motion de censure contre son exécutif si le chef de l’opposition, Jeremy Corbyn, décide de prendre cette mesure.

Dans son discours, la première ministre a souligné que le pays ne devait pas oublier les questions importantes auxquelles il devrait faire face au cours des 12 prochains mois, après le brexit, au cours desquelles le Canada devra s’occuper. C’est pourquoi il a insisté pour que les députés européens votent en faveur de son accord et permettent au gouvernement de consacrer ses énergies à d’autres questions.

« Renforcer notre économie et ouvrir de nouveaux marchés, créer des emplois et des opportunités partout au Royaume-Uni, et construire les logements dont notre pays a besoin, afin que chacun puisse avoir sa maison sont quelques-uns des objectifs fixés en mai pour cette nouvelle année.

Il a également souligné que 2019 sera le moment où le Royaume-Uni approuvera un nouveau système d’immigration qui remplacera la liberté de circulation adoptée jusqu’à présent par l’Union européenne pour les citoyens européens.

Un mauvais accord à Bruxelles

En faisant le bilan de la dernière année, la présidente a en outre assuré que son gouvernement « a fait beaucoup ». « Le taux d’emploi n’a jamais été aussi élevé, notre dette commence à diminuer pour la première fois depuis une génération et le nombre de personnes vivant dans la pauvreté absolue est à son plus bas niveau, a-t-il affirmé.

Le dirigeant travailliste a accusé le premier ministre d’avoir mené le pays dans une crise avec sa gestion « désastreuse » du brexit … Pour Corbyn, May a conclu un mauvais accord avec Bruxelles et a déçu les gens dans tout le pays, tant ceux qui ont voté pour quitter l’UE que ceux qui voulaient rester.

Nous ne pouvons pas continuer comme ça. Le Parti travailliste est prêt à mettre en œuvre une alternative radicale, à reconstruire et à transformer notre pays, a déclaré le chef de l’opposition. Le ministre en chef de l’Écosse, le nationaliste Nicola Sturgeon, a déclaré dans son message de fin d’année que son gouvernement autonome s’efforcera de  » protéger la place de l’Écosse au cœur de l’Europe.

« Quel que soit le résultat du brexit, l’Écosse offrira toujours un accueil chaleureux, a dit Mme Sturgeon. Je veux que cela soit particulièrement clair pour les centaines de milliers de citoyens d’autres pays de l’Union européenne qui nous ont fait l’honneur de choisir l’Écosse comme leur patrie, a ajouté le chef du Parti nationaliste d’Esocés (SNP).