Netflix commencera bientôt à diffuser son programme du printemps. Cela implique la suppression progressive de certains films et série. Le mois d’Avril apporte donc son lot d’éléments bannis Une dernière occasion de regarder un certain film avant qu’il ne soit totalement retiré.
Pour le compte de ce mois, de nombreux films d’animation pour adolescents vont disparaître des catalogues de Netflix. Ainsi, nous vous proposons de découvrir le film qui quitte l’aventure le 8 avril.
Jurassic World : Fallen Kingdom
Créé par Steven Spielberg, le cinquième volet de la saga emmène les dinosaures dans une nouvelle ère. Le réalisateur Juan Antonio Bayona l’explique. En 2015, Colin Trevorrow, le réalisateur et scénariste du quatrième épisode, a commencé à écrire une suite.
En 2016, l’Espagnol Juan Antonio Bayona aperçu à Cannes en 2007 avec “ L’orphelinat ” prend sa relève. Selon ce dernier, “l’idée initiale était de quitter l’île où se trouvent les dinosaures en les faisant débarquer sur le continent. Et de poser cette question : utilisons-nous la science à bon escient ?” Dans “ Fallen Kingdom ”, un volcan se réveille et 11 espèces sont évacuées de l’île pour la mauvaise raison.
Synopsis de Jurassic World : Fallen Kingdom
Retenez pour commencer que les scènes, les commentaires ou les images peuvent offenser certains spectateurs. Cela fait 3 ans que les dinosaures se sont échappés de leurs enclos et ont détruit les parcs d’attractions et complexes de luxe de Jurassic World. Isla Nublar a été abandonnée par les humains pendant que les dinosaures survivants doivent se protéger seuls dans la jungle.
Lorsque le volcan endormi de l’île commence à gronder, Owen et Claire se rassemblent pour sauver les dinosaures restants de l’extinction. Il est important pour Owen de retrouver son principal rapace, Blue, qui a disparu de la nature, et Claire, qui admire désormais véritablement ces créatures, en fait sa mission.
Arrivant sur une île instable alors que la lave commence à pleuvoir, leur expédition découvre un complot qui pourrait amener notre planète entière à un ordre dangereux jamais vu depuis la préhistoire.
Un duo d’acteurs à couper le souffle
En 2015, personne ne connaissait Bryce Dallas Howard et Chris Pratt. Cependant, le leader des « Gardiens de la Galaxie », Chris Pratt, a depuis acquis le statut de superstar. « J’ai hérité d’une situation où les deux acteurs se connaissaient déjà, sourit Bayona. Nous avons choisi de partir du principe qu’ils étaient désormais séparés. Cela a permis de retrouver l’alchimie qui marchait bien dès le film précédent. Pour moi, ils forment un couple classique à la Cary Grant et Rosalind Russell. J’ai aimé leurs différences. Bryce est très professionnelle, elle fréquente les plateaux depuis qu’elle a 3 ans (elle est la fille du réalisateur Ron Howard), alors que Chris est bien plus détaché. Il improvise. C’est très agréable pour un type comme moi qui ai besoin d’intensité sur un tournage. »
Des dinosaures réalistes. Sur le plateau, dans les studios Pinewood près de Londres, des dinosaures ont été créés pour faciliter l’interaction avec les acteurs. Ensuite, il y a eu le relais de l’équipe des effets spéciaux pour le rendre plus réaliste qu’il ne l’est en réalité. « Nous avons accentué les couleurs de certaines espèces, note Bayona. Par souci de réalisme. Le défi de “Jurassic World” est de concevoir un divertissement tout en interrogeant le spectateur sur des problématiques concrètes : comment se comporte-t-on face à un animal qui, a priori, veut vous dévorer ? Peut-on l’apprivoiser ? C’est toute l’histoire de l’humanité qui est résumée ici. » De plus, le réalisateur touche des cordes sensibles en tuant des cloches que le public a appris à connaître et dont il est même tombé amoureux. « La question de l’empathie est au centre du film. D’abord envers les dinosaures, puis envers nous-mêmes. »