Actuellement, toutes les inquiétudes tournent autour des questions de hausse de prix de manière générale. D’ailleurs, en matière d’énergie et électricité, la hausse de cette dernière vient d’être confirmée. Contre toute attente, toutefois, le prix du gaz semblerait aller vers une baisse. L’hiver s’annoncera-t-il moins rude pour les Français ? Cela reste à voir. Mais avant, passons en revue l’avis de la banque Goldman Sachs dans les lignes qui vont suivre.
La vision de la banque Goldman Sachs
Le 14 septembre dernier, les propos du premier ministre Élisabeth Borne ont été clairs. La hausse des prix de l’électricité est une réalité à laquelle il faut se préparer dès le début de l’année prochaine. De ce fait, il serait logique que la hausse des prix de l’énergie en général suive le mouvement. Toutefois, le leader mondial de la banque d’investissement a une tout autre vision contradictoire.
Contre toute attente, le groupe Goldman Sachs affirme que les prix du gaz pourront baisser de moitié. Selon ces spécialistes, cette baisse significative devrait se mettre sur pied d’ici le premier trimestre 2023. D’ailleurs, il serait même envisageable selon ces mêmes analystes que cela passe sous la barre de 100 € le mégawattheure. C’est surprenant certes, mais il existe une bonne explication qui se tient derrière. D’après l’analyse de Goldman Sachs, les pays européens se sont concentrés sur la solution pratique de l’approvisionnement.
En effet, selon lui, c’est avec succès que cela s’est fait. Le groupe s’accorde même à dire que si cela se confirme, les prix de l’électricité pourraient suivre. Pour rappel, c’est au mois d’août que les prix connaissent le pic. Par la suite, une baisse s’est fait ressentir. En partant de 297 €, ces derniers jours, c’est passé à 200 €. Malgré le prix conséquent, comparé aux 85 € de l’année passée, cela tend vers une baisse assez significative.
Une question de stock
La raison qui explique réellement tout cela, c’est le stockage fait par les pays européens. Suite à la menace de coupure de robinet faite par la Russie, des mesures ont été prises. En effet, même si la menace est mise à exécution, l’hiver ne sera pas trop rude pour les pays de l’Europe. La flambée des prix ces mois passés s’explique par le fait qu’ils se sont précipités pour remplir leur stockage.
Si initialement un stock de 80 % était prévu pour le mois d’octobre, elle pourrait atteindre les 90 % selon les spécialistes. Ainsi, l’hiver se passera sans grand problème pour les Européens. L’approvisionnement a été fait avec tellement de succès qu’il est possible d’espérer bénéficier de 20 % de stock d’ici mars 2023. Reste à espérer que la météo n’atteigne pas les extrêmes, cet hiver. Au final, cette histoire de précipitation provoquant une hausse vertigineuse s’avère payante.
Si les prévisions en début de ce mois de septembre tendaient vers les 213 € le MWh, au 13 septembre, il est estimé bien en deçà. C’est une bonne nouvelle inattendue sur le marché de l’énergie. D’ailleurs, par ricochet, cela pourrait arranger bien des choses. Aujourd’hui, le marché russe ne représente plus que 9 % des approvisionnements en gaz sur le continent européen.