Personnage haut en couleur et fort intéressant, Dimitri Casali est souvent considéré comme le mouton noir des historiens. De son vrai nom Jean-Philippe Casali, c’est un auteur qui propose un nouveau regard sur l’histoire ainsi qu’une nouvelle approche auprès de ses cibles. Il est connu pour adopter une approche plus affable de l’histoire en arborant le genre « vulgarisation historique » notamment pour familiariser jeunes à cette matière. Ce musicien à temps partiel sait comment s’y prendre avec la jeunesse tout en maintenant une position assez polémique du programme scolaire, en particulier quand il s’agit de l’enseignement de l’histoire de France.
Biographie et parcours de Dimitri Casali
Jean-Philippe Casali est né dans le département de Constantine en Algérie le 23 février 1960. Il grandit à Toulouse en fréquentant le collège Emile Zola au Busca et prend son bac en 1980 quand il était au lycée Berthelot. Ayant toujours été passionné d’histoire et de musique, il entame des études universitaires d’histoire avant d’abandonner un peu plus tard pour poursuivre une carrière de musicien. Une partie de sa vie a été marqué par sa carrière de chanteur et guitariste rock. Il était dans son groupe appelé Apple Pie très influencé par les Beatles. Dimitri Casali a connu un succès momentané avec son groupe mais, il décide de reprendre ses études d’histoire après s’être satisfait de plusieurs tournées et ventes de disques en Europe. Il reprend ses études d’histoire à l’université de Paris-Sorbonne et finit par obtenir sa maitrise d’histoire en 1992 sous l’égide de Jean Tulard.
Après ses études, l’ancien musicien se lance dans l’enseignement en tant que professeur d’histoire géographie dans plusieurs collèges et lycées. D’ailleurs, il commence à se démarquer en usant de nouvelles approches pédagogiques. Avec ses talents de musicien, il développe de nouveaux concepts d’étude comme apprendre l’histoire en musique qu’il appelle « historock », ou encore le « pop-rock-rap » évoquant les grands moments historiques et figures du passé pour familiariser les jeunes avec l’histoire. Il sortira même un disque en 1998 « Historock : l’histoire du monde en musique » qui est une manière plus ludique d’apprendre l’histoire. Ses méthodes peu régulières sont toutefois mal vues par le ministère de l’Education que l’historien critiquera par la suite dans ses ouvrages.
Les ouvrages connus de Dimitri Casali
En outre d’être enseignant aux méthodes insolites, Dimitri Casali est populaire dans les librairies. Il est connu pour avoir écrits des ouvrages éducatifs destinés en particulier aux jeunes. Ses ouvrages pour les collégiens et lycéens comme son livre intitulé « Les univers » valorisent l’analyse de document et l’utilisation des images pour faciliter les cours. Ils sont notamment très adulés des enseignants d’histoire géographie. En outre, le professeur est aussi connu pour des ouvrages pour les cibles plus âgés comme Napoléon par les peintres. Un livre très intéressant s’étant écoulé à des dizaines de milliers d’exemplaires. Casali ne se contente pas de simples livres éducatifs. Son expérience et sa connaissance de l’histoire l’emmène à des sentiers plus polémiques avec des ouvrages critiquant le programme scolaire, particulièrement l’histoire de France. D’un ton militant, il dénonce le système et l’enseignement de l’histoire qu’il juge « trop censuré ». D’où ces ouvrages intitulés « Ces immigrés qui ont fait la France », « l’histoire de France interdite » « l’altermanuel : ce que nos enfants n’apprennent plus à l’école. » etc…
Souvent reprocher et critiquer, la vision polémique de Dimitri Casali sur l’histoire de France n’est pas souvent approuvée. Cependant, son travail est considéré par plusieurs comme indispensable pour révolutionner un système pédagogique toujours aussi réglementaire, oubliant souvent le plus important et les plus marquants dans l’histoire de France.