Il est généralement constaté qu’après la mort d’un membre de la famille, on fait généralement face à des problèmes financiers. Par exemple, on fait face à une baisse du niveau de vie. De plus, les charges mensuelles sont plus difficiles à solder et l’aspect financier concernant l’avenir des enfants reste problématique.
Pour pallier à cela, il est conseillé de souscrire à une assurance vie pour soulager sa famille après son décès. Il suffira juste de créer un capital en versant régulièrement des primes auprès d’une société d’assurance.
Qu’en est-il du capital en cas de décès du souscripteur ? Quels sont les démarches qu’effectueront les bénéficiaires ?
Tout savoir sur le capital en cas du décès du souscripteur
Soucieux d’assurer un avenir à ses proches même après son décès, il est de plus en plus recommandé de souscrire à une assurance vie. C’est un contrat qui garantit un versement régulier d’un capital auprès d’une assurance pour un ou plusieurs bénéficiaires inscrits par le souscripteur. Notons que le décès du souscripteur entraîne systématiquement la clôture du contrat. Pour bénéficier du capital, les bénéficiaires devront se faire connaître afin de recevoir leurs biens.
Lors de la souscription, bien avant de définir le capital décès, vous devez choisir vos bénéficiaires. C’est une étape très importante raison pour laquelle l’organisme financière fera deux propositions :
-la désignation par clause type : elle permet de designer le ou les bénéficiaires en fonction de leur qualité. Vous pourrez ainsi choisir votre conjoint, vos enfants ou encore vos neveux etc… Pour bénéficier du capital, ces personnes devront prouver qu’elles possèdent toujours ces qualités après votre décès.
-la désignation particulière : comme son nom l’indique, vous aurez à souscrire à l’assurance vie en prenant soin de nommer précisément les personnes qui bénéficieront de ce capital après votre décès. Que cela soit votre conjoint, votre enfant ou encore votre ami, vous devez préciser leur identité lors de la souscription. Toutefois, vous avez la possibilité de changer les noms inscrits à tout moment.
Après avoir choisir les bénéficiaires, l’étape suivante se résume à définir le montant du capital lors de la souscription. La fourchette proposée par les assurances est généralement comprise entre 7500 € et 100 000 €. Cependant le montant maximum peut excéder les 3.000.000 € sous certaines conditions.
Toutefois, vous avez également la possibilité de modifier le capital de la garantie à tout moment en fonction de l’évolution de votre situation personnelle. Certains assureurs inclut dans le contrat que le capital sera doublé ou encore triplé dès lors que le décès est dû à un accident.
Certains assureurs garantissent également une aide financière juste après le décès. C’est ainsi que les assureurs débloquent une certaine somme pour permettre aux bénéficiaires d’effecteur les premiers frais.
Les démarches effectuées par les bénéficiaires
Pour pouvoir bénéficier du capital, le défunt doit remplir certaines conditions :
-il devrait exercer une activité salariale
– il percevait régulièrement une indemnisation par pôle emploi
-il est titulaire d’une allocation maladie professionnelle et d’une pension d’invalidité.
Après le décès du souscripteur, les bénéficiaires devront se faire connaître afin de valider leur identité. Par la suite, ils pourront demander le capital décès en fonction de votre statut de bénéficiaire.
Si vous êtes un bénéficiaire prioritaire, vous avez un mois au maximum pour faire la demande. Après ce délai, vous passez au titre de bénéficiaire non prioritaire. Dans le cas ce dernier, vous disposez de deux ans pour faire une demande de capital décès. Pour la demande, vous devez remplir un formulaire de la compagnie d’assurance et justifier votre personne par des documents.