Vous pouvez prétendre à différentes aides à la rénovation pour l’achat et l’installation d’une VMC. Ce type de dispositif contribue en effet à l’optimisation de l’efficacité énergétique des logements. Cependant, vous devez bien vérifier la compatibilité des subventions avec l’appareil envisagée. Il est par ailleurs possible de cumuler les soutiens financiers sur les équipements les plus performants.
Quelles sont les aides pour l’achat d’une VMC
La ventilation mécanique contrôlée permet à la base d’apporter plus de confort et d’assainir l’air dans un logement. Ainsi, elle aide à réduire les risques d’allergies et de problèmes respiratoires. L’appareil se classe en plusieurs catégories, selon ses fonctionnalités :
- VMC simple flux autoréglable, soit la version de base ;
- VMC simple flux hygroréglable, modulant les flux d’air selon taux d’humidité. Il se décline en versions A (bouches d’extractions hygroréglables) et B (bouches d’extractions liées à des entrées d’air hygroréglables) ;
- VMC simple flux « Microwatt », optimisant sa consommation électrique ;
- VMC double-flux autoréglable ou hygroréglable ;
- VMC double-flux thermodynamique, pouvant être associé à une PAC (pompe à chaleur) géothermique ou à un chauffe-eau thermodynamique.
Vous disposez actuellement de plusieurs aides à l’achat d’une VMC, en raison de sa participation aux performances thermiques du bâtiment. En général, les soutiens financiers locaux couvrent toutes les catégories disponibles sur le marché. Les aides nationales sont, en revanches, plus sélectives.
MaPrimeRénov’
Vous pouvez solliciter MaPrimeRénov’ pour installer une VMC dans votre logement. Toutefois, l’aide concerne uniquement les VMC à double-flux. Elle est néanmoins accessible à la majorité des ménages, sauf les foyers à hauts revenus fiscaux. Le dispositif permet d’obtenir :
- 4 000 euros en justifiant des revenus très modestes ;
- 3 000 euros avec des revenus modestes ;
- 2 000 euros pour les ménages ayant des revenus moyens.
L’aide est gérée par l’Anah (Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat). Il s’agit donc de votre principal interlocuteur pour vérifier certains détails des conditions d’accès. Attention ! Vous ne devez pas lancer les travaux avant l’envoi de la demande.
L’éco-PTZ
L’éco-PTZ fait partie des aides à l’achat d’une VMC les plus généreuses. Toutefois, vous ne pouvez pas uniquement financer l’installation d’une VMC avec ce dispositif. L’équipement doit faire partie d’un projet plus vaste, incluant par exemple l’isolation du toit, des fenêtres, du sol, etc. Le prêt à taux zéro est surtout pensé pour réaliser la rénovation énergétique d’une résidence principale bâtie avant 1990.
Le dispositif permet d’emprunter 20 000 euros, pour 2 interventions ou 30 000 euros, pour 3 types d’actions. Le remboursement à taux zéro peut s’effectuer sur une durée de 15 ans en fonction de la situation. En tout cas, vous ne rembourserez que le montant emprunté pour les travaux.
La Prime Énergie
La prime énergie est proposée par les fournisseurs d’électricité, de gaz, de carburant et autres combustibles. Elle s’adresse aux foyers finançant eux-mêmes les travaux de rénovation thermique sur leur logement. Toutefois, il s’adresse exclusivement aux VMC hautes performances. Ainsi, vous devez vérifier l’éligibilité du modèle envisagé par l’installateur certifié RGE contacté.
Le dispositif s’inscrit dans le cadre des certificats d’économie d’énergie (CEE). L’aide exige au préalable l’intervention d’un professionnel RGE. Il suffit ensuite d’approcher un fournisseur d’énergie pour connaître le montant de la prime. En principe, vous pouvez demander la prime sans vous abonner au service ou vous engager à devenir un client de l’opérateur contacté.
La TVA à taux réduit
La TVA réduite figure également parmi les différentes aides à l’achat d’une VMC. Au lieu des 20 % habituels, vous pourrez réduire la taxe à 10 % ou même à 5,5 % avec ce dispositif. L’avantage fiscal exclut cependant les installations de VMC dans le neuf. Ce type de travaux reste soumis au taux de 20 %.
La pose d’une VMC sera, en revanche, taxée à 10 % dans les logements construits depuis au moins deux ans. Il peut s’agir d’une résidence principale et secondaire. Les travaux doivent par ailleurs être confiés à un professionnel. Le taux peut baisser jusqu’à 5,5 % si l’intervention fait partie de travaux permettant de prétendre à la TVA écologique.